Spectacle

À nos cris dans le néant rien ne répond

En présence du ciel il faut croire ou nier.
 
Deux personnages croupissent dans les geôles du Vatican. L’un, libre penseur et hérétique obstiné, vocifère des blasphèmes. L’autre, rongée par le doute, mène un combat désespéré pour trouver un sentier entre la foi et l’athéisme.
Mais tout se complique, lorsque, la nuit, le diable leur rend visite…
 
Un spectacle poétique qui lance un cri de désespoir, suspendu entre les abîmes des religions et le gouffre du néant.
 
Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée 
Essaye en vain de croire et mon cœur de douter. 

© Axelle Pisuto

 

Vous rencontrerez les questionnements, les doutes, les colères et les révoltes d’autrices et auteurs tels que Victor Hugo, Louise Victorine Ackermann, Jean Richepin, le marquis de Sade et bien d’autres.

 
Véritable déclaration d’amour aux libres-penseurs athées, ce spectacle aborde avec passion, force et parfois même humour la question de l’athéisme et de la foi.
 
Avec des textes de
Louise-Victorine Ackermann
Charles Baudelaire
Victor Hugo
Félix Le Dantec
Leconte de Lisle
Alfred de Musset
Anna de Noailles
Jean Richepin
Paul-Napoléon Roinard
Marquis de Sade

La poésie athée, une poésie de combat

On retrouve dans la poésie athée un appel continu à la science et au savoir qui sont présentés comme les antagonistes de la foi. La poésie athée mène un combat d’idées qui vise à désaliéner l’humain et à le libérer des promesses fallacieuses de l’au-delà. C’est l’obscure sacristie contre le laboratoire, c’est la noire ignorance contre les sciences et les arts, la foi monstrueuse et stérile contre la raison. Cette poésie emprunte parfois au formalisme de la dissertation philosophique ou de la démonstration mathématique pour fournir des armes à la raison et au rationalisme : glaives ou boucliers qui tantôt parent un sophisme, tantôt donnent un coup d’estoc, de la pointe d’un vers, à telle ou telle idée. C’est donc animés par cet esprit de science, de raison et de lumière que ces poèmes s’opposent à l’obscurantisme obtus des religions, à l’ignorance aveugle et satisfaite des croyances et des dogmes. C’est ce même humanisme absolu que la contrainte formelle des vers fortifie, limpidise, aiguise tel un rasoir philosophique.

Dans cette création, les passions les plus vives, les convictions les plus éperdues s’accouplent aux idées les plus radicales et déterminées, aux conceptions les plus lucides sur la condition humaine et donnent naissance à des vers vibrants, terribles, combatifs et résolument désespérés.

Et puisqu’à nos cris, dans le néant, rien ne répond, nos gerbes de panache seront nos seuls linceuls.

Subsides
Avec le soutien de l'Échevinat de la Culture de la Ville de Bruxelles, de la CFWB et de la Loterie Nationale.

Représentations passées

samedi 15 janvier 2022
Centre Culturel Bruegel
Bruxelles
vendredi 14 janvier 2022
Centre Culturel Bruegel
Bruxelles
jeudi 13 janvier 2022
Centre Culturel Bruegel
Bruxelles